L'électronicien aéronautique est celui là qui est chargé de concevoir ou réaliser, d'installer ou remplacer le matériel électronique indispensable au bon fonctionnement d'un aéronef, d'un radar ou tout autre équipement nécessaire au vol. En terme de conception, il s'occupe des simulations électroniques et des calculs, il réalise des schémas électriques et des test de prototypes. En terme de production, il est chargé de l'intégration des pièces électroniques au produit fini, ainsi que la détection et la localisation d'éventuelles pannes et éléments défectueux.
L'électronique est très importante de nos jours, surtout avec l'avènement de la programmation informatique avec les systèmes embarqués. Elle intervient dans les systèmes de télécommunications, les instruments de bords, surtout que les avions nouvelle génération ne sont plus orientés vers le fonctionnement mécanique, mais le fly-by-wire (électrique informatique).
Pour faire carrière en électronique aéronautique, il faut s'orienter dans une filière de génie électrique, d'informatique industrielle ou électronique, avec
au moins un niveau de BAC+2 pour mettre les chances de son côté (DEUG, DUT, DEUST, BTS, Licence Pro).
Comme quoi, on n'a pas forcément besoin de commencer ses études dans une école d'aéronautique pour évoluer dans le domaine.
Le métier de contrôleur aérien est non seulement très passionnant merveilleux, mais il est d'une importance très très importante. Un contrôleur aérien travaille
au sein d'un aéroport, dans la tour de contrôle. Si on les appelle aiguilleurs du ciel, ce n'est pas pour rien. Ils ont devant leur écran tout le ciel en miniature, ils voient tout. Leur principale mission est de diriger les avions dans le ciel. Ils donnent continuellement des instructions aux pilotes, concernant l'altitude de vol, la vitesse et des autorisations de manœuvres spéciales. Ils leur fournissent également des informations météorologiques. Ils se servent des radars installés dans les aéroports. C'est grâce à leur incroyable travail que, malgré l'augmentation incessante des fréquences de vol, les avions ne se cognent jamais en altitude, ou n'entrent pas en collision avec des objets hauts.
Parmi leurs qualités, le fait de pouvoir garder son sang froid est très primordial. Même en cas d'urgence, comme un avion en panne qui réclame priorité sur toutes les pistes d'atterrissage, il faut garder son calme pour bien diriger les autres avions et ne pas causer une panique générale ou des obstructions qui vont entraîner des retards pas possibles. C'est vraiment un métier noble, et qui irait bien à ceux qui n'aiment pas l'ennui (lol).
Il n'y a pas une filière spécifique à choisir pour devenir contrôleur aérien, mais il faut réussir au concours d'admission qui nécessite quand même des compétences intellectuelles assez poussées. La plus grande école en Afrique, réputée dans la formation de contrôleurs aériens est l'EAMAC (Ecole Africaine de la Météorologie et de l'Aviation Civile), basée à Niamey au Niger. C'est un école de formation de l'ASECNA (Agence pour la SEcurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar).
La maintenance est d'une importance capitale en aéronautique. Elle détermine grandement la durée de vie des avions. Le technicien de maintenance aéronautique, s'appuyant sur la documentation du constructeur (très capital), définit les différentes opérations qu'on peut effectuer sur l'appareil, les modes et méthodes d'intervention des mécaniciens. Il réalise des visites de contrôle, et délivre les APRS (approbation pour remise en service). En fait, après un incident ou un problème détecté sur un aéronef, et pour des raisons de sécurité, il faut le OK des agents de maintenance après les différentes interventions sur l'appareil avant qu'il ne regagne le ciel.
Pour embrasser ce métier, il faut savoir utiliser la documentation technique et réglementaire, et particulièrement, maitriser l'anglais technique dans ce sens
que les documentations et fiches techniques sont en anglais, la langue de l'aéronautique.
Les pièces qui composent un avion sont généralement construits et acheminés depuis plusieurs pays vers l'usine d'assemblage du constructeur. C'est justement
l'ajusteur monteur aéronautique qui est chargé de réceptionner et monter toutes les pièces. Il doit s'assurer, que ces pièces (turbines, ailes, empennages, fuselage…)
sont assemblés convenablement suivant la fiche technique. Il s'assure également que les pièces sont bien conformes et qu'aucune ne manque. En cas d'échéance,
il se doit d'effectuer des opérations d'usinage pour assurer la fixation des pièces. Il travaille généralement en atelier, sur le site d'assemblage de l'aéronef. Mais très souvent, il est amené à effectuer des déplacements pour d'autres missions de supervision ou de maintenance.
Le mécanicien aéronautique assure la révision des aéronefs et la réparation des pièces défectueuses. Que ce soit en hangar, sur un site de construction, une entreprise de maintenance, un aéroclub ou chez une compagnie aérienne, il couvre des activités très variées. Mais avant tout, il doit être capable de prévenir toute éventuelle panne avant ou après vol. Il doit être en mesure de démonter, inspecter, tester, réparer, contrôler et remonter l’équipement dont il est en charge, tout
en suivant la documentation technique du constructeur et en respectant les consignes de sécurité et les délais.
Chaque mécanicien a son domaine de spécialisation, afin que le travail sur un aéronef aille vite et soit entre les mains d'un personnel qualifié et expérimenté
dans sa section. Ainsi, un mécanicien peut s'intéresser aux instruments de bord, aux moteurs, à la cellule de l'avion, aux systèmes hydrauliques, pneumatiques ou
électriques. Il y'a plusieurs domaines d'études permettant de devenir mécanicien aéronautique, même si la formation de base n'était pas orientée aéronautique.
Mais attention, cela ne veut pas dire qu'il faut se laisser aller dans n'importe quel domaine de mécanique pour après vouloir se convertir vers l'aéronautique.
Les avions restent fondamentalement très différents en terme de fonctionnement, il faut donc s'assurer que l'on a les bases nécessaires pour postuler.
Le chaudronnier aéronautique est l'acteur essentiel dans la fabrication d'un aéronef. Il est celui qui met en place les structures métalliques entrant dans l'assemblage de l'appareil. A l'aide d'outils manuels et de machines adaptées, et en se basant sur les fiches techniques (dessins techniques des pièces…) il définit et organise les tâches pour l'usinage des pièces.
Outre les compétences intellectuelles, il doit être particulièrement endurant physiquement, car il travaille dans la chaine de production et est très souvent amené à rester debout, de surcroit dans un environnement très bruyant.
Comme vous pouvez bien le deviner par le nom, le dessinateur projecteur est chargé de réaliser des schémas 2D ou 3D des pièces qui vont entrer dans la construction de l'appareil. Le métier en tant que tel n'est pas propre à l'aéronautique, on peut le retrouver dans bon nombre de secteurs différents. Mais la particularité du dessinateur en aéronautique, est qu'il doit tenir compte du matériau utilisé, de la structure de la pièce, et de l'endroit où elle doit adhérer. Il peut coordonner une équipe de dessinateurs et travaille en collaboration étroite avec les ingénieurs d'études. C'est un peu comme un architecte et un ingénieur génie civil.
Le dessinateur doit faire attention au cahier de charge et être toujours au courant des normes et règlementations en vigueur dans son secteur. Outre son bon sens de l'esthétique, il doit avoir des connaissances sur la résistances des matériaux et maitriser les logiciels de dessin et de conception assistés par ordinateur.
Beaucoup de filières permettent d'aboutir à ce métier, conception de produits industriels, génie mécanique, civil, électrotechnique, mécanique de productique…
Il ne reste plus qu'à allier vos connaissances à vos talents de dessinateur.
L'ingénieur structure s'assure de l'intégrité des structures de l'aéronef. C' est un expert technique. Il effectue des calculs de dimensionnement des pièces et teste leur adhérence à l'assemblage à l'aide d'un logiciel de simulation 3D pour vérifier la validité des calculs.
Vous comprenez donc qu'il doit avoir un background solide en résistance des matériaux, d'autant plus que sa mission principale est d'assurer la résistance et le comportement des matériaux.
En termes de compétence, il doit maitriser les méthodes de calcul, la CAO (conception assistée par ordinateur), et être à l'aise en physique , mathématiques, surtout la géométrie.
A côté, il doit bien maîtriser l'anglais, non seulement pour communiquer avec l'équipe, mais aussi pour la consultation des cahiers de charges, des fiches techniques, des ressources, et la rédaction des rapports. L'ingénieur structure est recruté avec un niveau BAC+5 minimum en mécanique, génie civil ou connexes.
Il est chargé du montage d'un système électrique sur un support, ou pour établir une connexion avec un autre compartiment. Il s'occupe de tout ce qui est câblage, de l'installation à la maintenance. Compte tenu du fait que ce métier existe bien hors aéronautique, il est bien possible de commencer sa carrière dans un autre domaine, et essayer une spécialisation après en aéronautique. Les méthodes de travail ne vont pas changer tellement, il faudra comprendre le comportement particulier des aéronefs et des contraintes à subir. Un câblage dans une cabine d'avion ne se fait pas de la même manière que dans un véhicule, un train ou une maison.
Peintre aéronautique, si ça vous parait bizarre, alors préparez vous parce que c'est plus technique que c'en a l'air. Il est naturellement chargé de peindre les pièces et structures des aéronefs. Il est chargé de nettoyer la surface avant d'appliquer la peinture, le plus souvent de façon électrostatique (utilisée sur les structures métalliques). La structure est chargée positivement et la peinture négativement. Elle s'avère plus efficace que la peinture classique. Le peintre aéronautique doit pouvoir prendre en charge le traçage de décorations et de marquages spécifiques c-à-d, le logo et les couleurs d’une compagnie aérienne
par exemple.
Cela peut aussi être un camouflage particulier pour les avions militaires. En rappel, avant la furtivité, la peinture des avions militaires était soigneusement choisie en fonction de leur zone d'opérations afin qu'ils se fondent au maximum à la nature. Elle est d'ailleurs toujours appliquée, et aussi sur les engins au sol. De plus, la peinture doit être sciemment choisie, pour ne pas trop peser, sinon cela augmenterait considérablement le poids de l'avion et occasionnerait une consommation supplémentaire de carburant.
Il doit avoir des connaissances en chimie pour connaitre les produits utilisés, pour parler de leurs compositions chimiques, leurs tolérances ou niveau d'adhérence, les incompatibilités… Il doit aussi avoir des notions solides en informatique dans le sens des automates programmables.
Je vais pas vous ennuyer à vous raconter ce que fait un pilote de ligne, vous en savez déjà beaucoup. Je vais plutôt donner quelques précisions ou détails, et les différentes certifications de pilote. Dans un avion, on a généralement le commandant de bord à gauche (sauf sur vol d'instructions ou sur hélicoptères où il est à droite) et le copilote à droite. (Les professionnels du domaine préfèrent plus qu'on utilise les termes capitaine et premier officier). Ils ont tous deux les qualifications requises pour piloter l'aéronef. Généralement, tous deux s'occupent d'une moitié du vol, même si le premier officier gère plus les fonctions radio et la surveillance des appareils de bord.
(Dans beaucoup de compagnies, le titre de capitaine s'obtient sur base de date de recrutement et/ou de l'ancienneté. Cela dit, un capitaine qui change
de compagnie pourrait recommencer en tant que premier officier, même si son expérience le fera gravir très vite en échelon.)
Il faut distinguer le pilote commercial, qui exerce le métier en tant que professionnel (il vole contre une rémunération) et le pilote privé qui est très souvent amateur.
Attention, ce n'est qu'un constat, rien n'empêche un pilote commercial chevronné de faire du pilotage privé. Juste que la plupart du temps, ceux qui font le pilotage privé, essaient d'accumuler des heures de vol (dans les aéroclubs, ou dans une structure particulière), vous comprendrez pourquoi.
Pour devenir pilote d’avion, il faut suivre un cours qui comprend une partie théorique et une partie pratique en vol et/ou sur un simulateur de vol. C'est très important, car il faut accumuler un certain nombre d'heures de vol pour avoir un type de licence donné. Parmi les licences les plus connues, on peut citer la licence de pilote de vol d’agrément ou sportif pour les ULMs( Ultra-Légers-Motorisés), la licence de pilote privé, la licence de pilotage commercial et la licence de pilote de ligne. Nous allons les examiner cas par cas.
C'est la licence qui vous permet de piloter des avions ultralégers, exigeant un âge minimum de 16ans. La formation tourne autour de 33 heures de théorie et 16h de vol
avec un instructeur. Le brevet avancé permet au titulaire de traverser les zones de trafic contrôlé et de se poser sur des aéroports d'aviation générale.
C'est une qualification qui permet de piloter des avions à titre privé, et à but non lucratif a priori. Il faut avoir au moins 17ans pour cette licence.
La formation comprend environ 100h de théorie et 45heures de vol. Généralement, les aéroclubs permettent d'initier au vol, et permettre d'avoir des heures de vol pour obtenir sa licence. Il y a un aéroclub fonctionnel au sein de l'aéroport international Thomas SANKARA de Ouagadougou, qui reste pour le moment le seul moyen d'approcher le cockpit au Burkina dans le monde civil.
Elle est très importante dans ce sens qu'elle certifie que le titulaire est apte à piloter un avion donné, en tant que pilote de vols commerciaux de transport aérien (sur un monopilote ou en tant que copliote), mais cette fois contre une rémunération. Il faut minimum 17 ans pour suivre les cours, mais au moins 18ans pour passer les examens en vue d'obtention de la licence, mais cela dépend du pays et/ou de l'école de formation.
Dans la pratique, il suffit d'avoir une PPL et accumuler au moins 150h de formation en vol au total. C'est pourquoi il est très important de trouver un moyen d'avoir beaucoup d'heures de vol, soit par simulateur (peu pratique et cher), soit via une structure comme un aéroclub (plus pratique en cas de moyens limités).
C'est la dernière étape pour devenir pilote de ligne. Elle permet au titulaire de pouvoir piloter n'importe quel aéronef certifié, (pour changer, il faut juste quelques cours de formation pour comprendre et s'adapter au nouvel aéronef) dans le cadre des vols commerciaux de transport aérien. La licence ATPL s’obtient après une formation visant à fournir à l’élève une connaissance complète de la théorie, des compétences de pilotage et des qualifications nécessaires pour exercer la profession de pilote de ligne. L'obtention de l'ATPL exige au moins d'avoir effectué 1500h de vol.
Lors du parcours qui conduit à devenir pilote d’aéronef, l’élève est formé pour obtenir des qualifications spécifiques, c’est-à-dire des titres aéronautiques qui,
inscrits sur la licence, certifient que le pilote est capable d’effectuer des activités spécifiques telles que piloter un modèle d’avion spécifique; voler de nuit («night rating»), effectuer des vols aux instruments en cas de manque de visibilité extérieure (I.R. – «Instrumental Rating»).
La voie la plus directe et rapide pour devenir pilote de ligne, c'est d'intégrer une école de pilotage qui te prend depuis le niveau 0 jusqu'à la sortie. Chose qui n'est pas toujours facile car la formation est très onéreuse. Heureusement, il n'y a pas d'âge limite pour devenir pilote (même s'il faut pas exagérer, au delà de 40ans, les chances sont limitées). Généralement, les gens font des reconversions. Ils commencent un métier en vue d'obtenir de l'argent, et ensuite essayer d'accumuler des heures de vol en suivant des cours particuliers. Mais l'application de cette méthode est bien plus difficile qu'elle en a l'air. Ce qui est sûr, il faut essayer au maximum de travailler dans un secteur qui vous rapproche continuellement de l'aviation, c'est plus pratique et vous mettez les chances de votre côté. Je vous conseille si possible, en cas d'indécision, d'opter pour la filière ingénieur aéronautique.
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Très passionnant comme domaine. Merci pour tous ces détails.
N'hésite surtout pas à foncer @Bationo Juste Paterne😀👊🏾 C'est le domaine le plus palpitant au monde😉🙌🏾
J'ai lu et beaucoup de choses suscite moi le désir d'y faire carrière.
Merci 🤞
Très beau développement
Merci beaucoup pour ce catalogue Il y'a les hôtesses de l'air et les stewards aussi pour ceux qui sont intéressés