Lors du sommet des dirigeants US-Afrique, le Rwanda et le Nigeria ont signé les accords Artémis marquant ainsi leur adhésion au programme. . Ils sont les premiers pays africains à signer les accords d'Artémis. Le ministre des communications et l'économie numérique, Isa Ali Ibrahim a signé pour le compte du Nigeria tandis que Francis Ngabo directeur général de l'agence spatiale rwandaise a signé pour le Rwanda. 23 nations sont donc signataires des accords Artémis à ce jour.
Ces deux signatures s'inscrivent dans la volonté des acteurs du programme à diversifier le groupe, de s'ouvrir aux pays en voie de développement. En effet, lors de la Conférence Internationale sur l'Astronautique à Paris qui a réuni tous les 21 signataires des accords Artémis, l'un des aspects essentiels évoqué est la diversification des acteurs ainsi que la facilitation de l'adhésion au programme pour toutes les nations. Ainsi, un pays n'a pas besoin d'être une puissance spatiale, d'avoir un programme spatial imposant ou d'avoir de grandes réalisations dans le spatial pour signer ces accords. L'idée est donc de permettre à tous les pays quels que soit leurs niveaux de développement, de pouvoir adhérer à la vision Artémis. "Nous continuons d'encourager toutes les nations spatiales responsables à signer les accords, et nous encourageons également les pays qui ne font que développer leur secteur spatial à envisager également de signer", a déclaré Kristina Leszczak du Bureau des affaires spatiales du Département d'État. "Nous soulignons que les pays intéressés n'ont pas besoin de venir à la table avec des capacités spatiales existantes ou même des plans à court terme pour contribuer à Artémis. Nous constatons que cela ouvre la conversation à un groupe beaucoup plus diversifié."